26/09/2010
Retour en Egypte (2) : la mehallabeyya
La ville du Caire est fascinante...je sais...certains touristes ont détesté...je trouve que cette capitale mérite qu'on s'intéresse à elle : on l'appelle "Oum el Dounia", la mère du monde, le joyau de l'Orient...elle déborde d'énergie...on dit que ses habitants ne dorment jamais !!! Bruyante, oui...mais son effervescence est communicative...le soir, les rues sont très animées...les Cairotes sortent en famille faire les magasins (surtout en période de ramadan !) ou déguster une glace...les petits cafés sont bondés...les Egyptiens aiment faire la fête ! une photo surprenante : deux femmes fumant en public...
il y a plein de concerts, beaucoup sont gratuits
un spectacle des derviches tourneurs dans la cour d'une magnifique ancienne maison du 16ème siècle !
Nass Makan, un exemple très très réussi de musique vivante : l'alliance de la musique traditionnelle égyptienne et du jazz...à voir absolument si vous allez au Caire...
et toujours le souvenir d'une très grande dame...
Les égyptiens semblent bien aimer les desserts bien sucrés...surtout pendant le Ramadan...
Au restaurant on trouve invariablement du "rice pudding" (riz au lait) ou, parfois, un dessert à la fois maghrébin, libanais et égyptien : la "basboussa", un gâteau de semoule bien imbibé de sirop sucré et parfumé à la fleur d'oranger
des baklawa, les feuilletés de pâte filo, fourrés de noix, pistaches ou amandes et arrosés de miel
om'Ali, un gratin servi chaud, composé de feuilles de brick, de crème et de fruits secs (après...une petite sieste s'impose !)
on déguste aussi un entremet d'origine libanaise : la mehallabeyya ou mouhallabieh
c'est une crème à base de riz moulu, on peut aussi utiliser de la farine de riz ou de maïs
pour 6 personnes :
1 l de lait
100 g de riz moulu ou de farine de riz (5 cs bombées)
120 à 150 g de sucre suivant les goûts
4 cs d'eau de fleur (fleur d'oranger ou eau de rose)
3 cs de pistaches concassées
délayer la farine de riz dans 25 cl de lait, faire bouillir le reste puis ajouter la farine de riz délayée et faire épaissir, en remuant sans arrêt, à feu assez doux. Ajouter le sucre et l'eau de fleur puis laisser refroidir jusqu'au lendemain, décorer de pistaches au moment de servir.
A préparer la veille
Mona
d'autres billets sur l'Egypte :
08:38 Publié dans cuisine méditerranéenne, toute l'année : desserts | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : basboussa, egypte, semoule, fleur d'oranger
05/09/2010
Retour en Egypte (1)
Nous avons passé de nouveau 6 semaines en Egypte...un séjour inoubliable, dépaysant, reposant, chaleureux...les Egyptiens ont un sens rare de l'hospitalité...
Même en été, le désert reste un des grands moments de ce voyage...
Nous avons passé plusieurs jours dans le désert libyque...dormi à la belle étoile dans un paysage lunaire irréel (le Désert blanc), observé des animaux de la même couleur que ce sable du désert qui infiltre tout (lézard, scarabé, fennec, gerboise...) la nuit, ô combien j'ai apprécié le silence...denrée rare en Orient !
La mouloukheya (prononcer mloriya) : cette soupe est vraiment un plat national très populaire en Egypte ; elle est préparée avec de la corète potagère, une plante qui poussait autrefois en France...on la trouve au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie...il y en avait sur les marchés égyptiens, cet été :
Il faut la goûter dans un bon restaurant...je l'ai trouvée bien meilleure avec de la mouloukheya fraîche et un bouillon pas trop gras ! Sa texture un peu gluante peut rebuter...La touche finale, c'est l'ail frit qui la rend exquise !!! Au Liban on la sert avec des oignons au vinaigre.
C'est Arabi qui m'a montré comment la préparer...Josiane que j'ai rencontrée cet été (j'en parlerai plus tard, c'était super !) indique elle aussi comment s'y prendre ICI...
Une petite anecdote (trouvée dans un livre ???) qui m'a plue : Avi Primor, diplomate israélien, raconte une scène dont il a été témoin et qui l'a impressionné :
En 1956, à la suite de la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez par Nasser, beaucoup de juifs d'Egypte sont arrivés à l'aéroport de Tel-Aviv. Les passagers avaient tous à la main un plant de mouloukheya. Persuadés que c'était du haschisch, les douaniers voulaient le saisir.Devant le nombre des immigrants, leur farouche refus d'obtempérer et leurs explications concordantes, policiers et douaniers ont finalement compris qu'il s'agissait d'une plante verte comestible qu'ils ne connaissaient pas (alors qu'elle était cultivée en Palestine) et l'ont autorisée !!!!!
Mouloukheya :
1,5 l de bouillon de viande (poulet ou jarret de boeuf ou même lapin cuit avec 1 oignon, 1 bouquet garni, 1 branche de céleri...)
une grosse botte de mouloukheya fraîche ou 500 g de mouloukheya surgelée ou, à défaut, de la mouloukheya séchée
1 tête d'ail (une dizaine de gousses d'ail)
1 cc de coriandre moulue, sel et poivre
Laver la mouloukheya et ne garder que les feuilles (sans la tige), les hacher
faire frire les lamelles d'ail avec la coriandre
réchauffer le bouillon tout doucement, à frémissements puis ajouter la mouloukheya hachée et faire frémir 5 mn, ajouter l'ail frit, éteindre, servir immédiatement avec un filet de citron
présenter avec du riz blanc
Mona
08:30 Publié dans cuisine méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : egypte, soupe
10/10/2009
Voyage en Egypte (3) : shish tawok
Avec la chaleur, les jus de fruits frais semblent venir tout droit du paradis ! Petit détail important : l'hygiène sanitaire a fait d'énormes progrès et, ma foi, il semble qu'on puisse goûter au paradis sans tomber malade...en tous cas nous n'avons pas eu de problèmes en 6 semaines ni avec les crudités ni avec les jus.
On peut boire d'extraordinaires jus de citron vert (limoun) ou de mangue (c'est la saison de juillet à octobre), des jus de canne à sucre (asab) et bien sûr le fameux karkadé ou jus de fleurs d'hibiscus que l'on retrouve dans tous les petits cafés et que l'on peut boire chaud ou froid. Il semble, d'ailleurs, qu'il y ait plusieurs qualités de fleurs d'hibiscus : les fleurs d'Aswan sont recherchées mais le top, paraît-il, c'est l'hibiscus qui vient du Soudan...effectivement, à l'achat, il est beaucoup plus parfumé...j'ai acheté les deux qualités...je n'ai pas encore eu le temps d'en faire et de comparer...
Les Egyptiens boivent beaucoup de café et ils aiment aller le boire dans un café, véritable intitution sociale où les hommes -surtout- s'y retrouvent tous les jours...ils jouent aux dominos, fument le narghilé appelé chicha : la pipe à eau tient de la tradition dans les cafés égyptiens "ces dernières années, fumer la chicha est devenu à la mode...en fait la chicha envahit le monde entier : de New York à Londres en passant par Tokyo et Sydney, les bars à chicha font un tabac...En Egypte on vous proposera du tabac parfumé (pomme, fraise, cerise...)...les arômes mélangés du café grillé et du tabac à la pomme constituent une odeur enivrante typiquement égyptienne !Les études ne s'accordent pas toutes mais on considère que, en remplissant vos poumons de grosses bouffées de fumée, fumer la chicha pendant 1 h fait avaler autant de goudron que fumer un paquet entier de cigarettes !" (source Lonely Planet)
Pendant le Ramadan il y a foule le soir pour acheter du lait de coco et du jus de caroube ! Il semble que ce soit la tradition de boire ces boissons durant cette période, en Egypte.
Shish tawok : ces délicieuses brochettes de poulet d'origine libanaise sont presque aussi populaires que les célèbres chich kebab (en Egypte, kebab) ou brochettes d'agneau grillé et les kofta, des brochettes de viande hachée épicée. Les Egyptiens semblent aussi adorer commander du pigeon farci au riz, une spécialité égyptienne.(celui que j'ai goûté était bon, sans plus)On nous a toujours servi ces brochettes avec de la tahina (crème de sésame) et une petite salade de tomates, concombre, oignons et herbes un peu amères (???)(on dirait de la roquette)
Dans la marinade du poulet, on trouve une épice caractéristique du Moyen-Orient, le sumac : ce sont les baies d'un arbuste que l'on trouve moulues...au Liban, on mélange le sumac au thym séché (zahtar) et on l'utilise pour parfumer pain, boulettes de viande, grillades...J'aime son côté acide...On en trouve facilement là-bas...
J'ai suivi la recette (orthographiée "chich taouk") trouvée dans un livre de cuisine libanaise acheté au Caire : Cuisine actuelle du Liban, de la célèbre Maya Barakat Nuq, aux éditions First...j'ai un peu modifié les proportions
pour 4 personnes :
600 à 700 g de blancs de poulet
3 cs huile d'olive
1/2 jus de citron
3 ails écrasés
1 cc de piment
1 cc de cumin
1 cc de thym
1 cc de cannelle
1 cc de sumac
1 dose de safran (j'en avais pas, leur safran doit surtout colorer la viande, je pense...on m'a déconseillé d'en acheter !)
Découper le blanc de poulet en cubes, préparer une marinade avec tous les ingrédients et faire mariner la viande toute la nuit
Enfiler le poulet sur des brochettes...espérer qu'il ne pleuve pas et faire griller 20 mn sur un barbecue en les tournant à mi-cuisson
sinon...il vous reste le four...
Mona
Je viens de découvrir Egyptoblogue, le blog de Claude Guibal, correspondante du journal "Libération", au Caire...c'est son carnet de bord et celui de Hachepsouth, ballade égyptienne...c'est sympa comme tout...j'ai l'impression d'y être encore...
08:50 Publié dans cuisine méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poulet, brochette, egypte, sumac
03/10/2009
Voyage en Egypte (2) : chorbet ads, la soupe de lentilles égyptienne
Us et coutumes de table, en Egypte :
enlevez toujours vos chaussures avant de prendre place sur un tapis ou une banquette pour manger ou même prendre une tasse de thé
évitez de vous servir de votre main gauche si vous mangez à la mode bédouine, en piochant dans un plat commun. La main gauche est de coutume utilisée pour s'essuyer quand il n'y a pas de papier hygiénique
ne vous mouchez pas à table
asseyez-vous toujours auprès d'une personne du même sexe que vous, à moins que votre hôte ne vous place (source : Lonely Planet Egypte)
J'ai dégusté cette délicieuse soupe de lentilles dans l'oasis de Dakhla chez Araby...tout est bon chez lui : ses jus de citron vert bien frais, son ragoût de lapin, ses aubergines grillées à l'ail, son pigeon farci au riz...un fin cuisinier mais ce n'est pas tout...formé au fil des années par un ancien guérisseur de son village, il soigne ceux qui souffrent de problèmes de dos, de rhumatismes ou de problèmes de peau par des massages, des bains de sable ou des bains d'eau de source chaude...certains voyageurs reviennent chaque année le voir...Ses prix étaient un peu chers pour nous, nous n'avons testé que sa cuisine...dommage !
Chorbet ads :
Elle est bien meilleure réchauffée ! Elle est habituellement servie avec des quartiers de citron. N'oubliez pas le jus de citron : la vitamine C permet une meilleure assimilation du fer contenu dans les lentilles
pour 4 personnes :
1 gros oignon (ou 2 petits) haché
3 tomates bien mûres
2 ails
une petite boîte de concentré de tomate
300 g lentilles rouges "corail"
un cube de bouillon de volaille ou 2 miso cubes
2 cc cumin, sel, poivre
1 citron
coriandre fraîche (facultatif)
faire revenir l'oignon dans 2 cs d'huile d'olive, ajouter l'ail et le cumin, faire revenir de nouveau quelques minutes, ajouter les tomates coupées en petits morceaux et laisser mijoter environ 10 minutes, ajouter le concentré de tomate et bien remuer
faire chauffer 1,5 l d'eau et émietter le cube de bouillon dedans, remuer pour bien faire fondre la tablette de bouillon
ajouter les lentilles rincées et l'eau et laisser cuire 20 mn puis mixer le tout, saler et poivrer
servir de suite ou mieux, le lendemain, avec un filet de citron et éventuellement un peu de coriandre ciselée
Mona
07:30 Publié dans cuisine méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : soupe, lentille, egypte
26/09/2009
Voyage en Egypte (1)
Je viens de passer 6 semaines en Egypte en famille et par nos propres moyens : oui, il est possible de voyager en Egypte seul et non en voyage organisé contrairement à ce qu'on entend !
Brièvement je vous donne un aperçu du séjour et si certains veulent plus d'infos, je peux leur répondre...
Arrivée au Caire : c'est une ville que nous aimons beaucoup , les Cairotes sont chaleureux, il y règne une ambiance particulière...oui bien sûr elle est sale, polluée, très peuplée (18 millions d'habitants)...la circulation routière infernale de bruit, de fumée, les beaux immeubles anciens autrefois cossus sont aujourd'hui moribonds...pourtant elle est pleine de vie, d'énergie...j'aime me promener dans les ruelles du Caire islamique, le quartier copte, visiter, sans me lasser, le fantastique musée égyptien qui regorge de trésors...prendre une boisson à l'hibiscus (karkadé) dans un des minuscules cafés typiques en écoutant Oum Khalsoum, admirer les boiseries finement sculptées des mosquées, sentir l'ambiance extraordinairement affairée, le soir, qui règne dans la rue...le soir, il fait si bon...tout le monde est dehors...et puis il y a les pyramides...4 500 ans d'existence, elles demeurent la dernière des Sept Merveilles du monde antique...elles symbolisent le génie de la civilisation égyptienne mais aussi sa démesure !!!
Abou Simbel (extrême Sud, par avion) : l'un des sites les plus impressionnants, sauvé des eaux par l'Unesco. Pour résumer, quand le président Nasser lance le projet du grand barrage d'Assouan, seuls les archéologues réalisent le désastre que cela va entraîner : une partie de la Nubie va être inondée et les monuments vont disparaître sous les eaux...Finalement l'Unesco avec l'aide internationale (plus de 50 pays vont apporter leur aide financière et des experts !) va se mobiliser et 14 temples et monuments vont être sauvés grâce à de véritables prouesses techniques...dont Abou Simbel
Ce qui est regrettable, c'est que le peuple nubien a lui aussi été déplacé (de nombreux villages ont été inondés) et on ne leur a apporté aucune aide...ils se sont retrouvés loin du Nil dans des terres arides...des Nubiens nous ont raconté que l'année du départ, très peu de nouveaux nés ont survécus ! La culture nubienne a été ensevelie sous des montagnes d'eau...A voir le récent et superbe musée de la Nubie à Assouan. Les conséquences de la construction du grand barrage ont aussi des répercussions écologiques ICI
Remontée en felouque d'Assouan à Edfou (2 jours 2 nuits) : un des moments les plus agréables du voyage...plutôt que de prendre un gros bateau qui fait du bruit, se laisser aller sur un petit voilier...au fil de l'eau avec coucher du soleil sur le Nil
Louxor : incontournable...on l'appelait Thèbes, la plus glorieuse des anciennes capitales de l'Egypte pharaonique...L'avantage de l'été c'est qu'il y a beaucoup moins de touristes et qu'on peut se payer le luxe d'admirer les temples presque seuls...franchement je n'ai pas souffert de la chaleur...mais je ne sortais pas aux heures les plus chaudes !
visite de l'oasis de Dakhla : après 8 heures de voyage en auto (1 h d'arrêt) dans le désert aux paysages somptueux, on arrive dans une ville qui a conservé ses traditions...hallucinant...je vous le conseille...ne tardez pas trop...tout change à vitesse grand V ! On a dormi dans le désert, c'est une expérience inoubliable !
Marsa Alam : un des meilleurs spots de plongée ! En Mer Rouge on n'observe pas de phénomène de blanchiment des coraux...les experts s'interrogent...nous on se régale...avec juste un masque et un tuba, on a vu des raies aigle, des tortues, des dauphins et une incroyable diversité de poissons !
Et la cuisine égyptienne ?
Elle est sous forte influence de la gastronomie turque, grecque et surtout syro-libanaise.
le pain (aish) est un élément calorique essentiel avec le riz : on le trempe dans la tahina dont les Egyptiens raffolent : une crème de sésame
on trouve partout aussi la salade orientale ou salata baladi : concombre, tomate, oignon et
des légumes (feuilles de vigne, aubergine, poivron, courgette) préparés en mahshi, c'est à dire farcis avec du riz, des herbes, des épices et de la viande hachée
le foul à base de fèves mijotées et relevées d'ail, de cumin et d'huile d'olive se mange souvent au petit déjeuner ainsi que la ta'amiyya ou falafel constitué d'une purée de fèves relevée et frite ou un mélange fèves/pois chiche, les Egyptiens adorent ces deux plats très courants !
Les Egyptiens ont adopté les mezzé, chez eux ou au resto : tous les plats sont mis sur la table et les convives piochent à volonté ; c'est une tradition de la cuisine libanaise...ces amuse-gueule ou hors-d'oeuvre peuvent constituer, à eux seuls, un repas ! le mot arabe vient du persan maza, "saveur" mais il est intéressant de noter les analogies : en hébreu, matza est la galette de pain azime, en espagnol, la table se dit mesa et meze en turc ; ce terme désignant, par extension, les petits raviers qui la garnissent : tahina (crème de sésame), foul (à base de fèves), falafel (boulettes de fèves frites , houmous (purée de pois chiche au sésame), tzatziki, feuilles de vigne farcies...et baba ghannouj dont voici la recette :
baba ghannouj
littéralement cela veut dire : papa câlin !
C'est un caviar d'aubergine à la crème de sésame, on l'appelle aussi moutabal (prononcer mtabal)
Avant de faire griller les aubergines (ou les poivrons) au four, je préfère les faire griller 5/10 mn sur le feu du gaz pour leur donner un petit goût fumé
On peut faire le baba ghannouj la veille
pour 4/6 personnes :
1 kg aubergines
1 gousse d'ail
1/2 cc cumin en poudre
4 à 5 cs jus de citron
2 cs crème de sésame ou tahin ou tehina (magasin bio)
3 cc huile d'olive
2 à 3 cs persil plat ou coriandre fraîche (facultatif)
Piquer les aubergines en plusieurs endroits avec une fourchette et les poser sur le feu du gaz, les laisser griller jusqu'à ce que la peau noircisse et se boursoufle puis les mettre dans un plat à gratin et les faire griller au four th 180° environ 30 à 40 mn (les aubergines doivent être bien tendres)les mettre dans une passoire et les laisser refroidir complètement
Enlever la peau noircie et récupérer la chair, ajouter l'ail, le cumin, le jus de citron, la crème de sésame et l'huile d'olive, mixer pour obtenir une purée lisse et crémeuse, saler et ajouter le persil, réserver au frais
07:35 Publié dans cuisine méditerranéenne | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : egypte, aubergine, cumin, sésame