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29/02/2012

les beignets de maman

P1060167.JPGQuand je vois ces beignets, je pense aux merveilles, ces petits beignets du Sud-Ouest et je pense à ma tante Huguette : c'était sa spécialité. Petite, je passais toutes mes vacances chez mes grands-parents en Gironde, à la limite de la Dordogne. Parfois on allait chez tatie Huguette : mon oncle Charles venait nous chercher dans son ami 8, on jouait avec nos cousins et ma tante arrivait de son petit pas menu avec ses merveilles toutes chaudes et bien dorées, on croquait dedans, la bouche barbouillée de sucre glace...

Ma mère fait des beignets dont raffolent les enfants : je les préfère aux merveilles, plus épaisses...en fait, d'après ma mère, la pâte à merveilles contient de la levure qui fait gonfler les beignets...celle-ci n'en contient pas, ce serait plutôt des oreillettes...en tous cas ces beignets plaisent beaucoup aux petits !

250g de farine de blé tamisée + 1 pincée de sel

30g de sucre

2 oeufs légèrement battus

2cs d'eau de fleur d'oranger (ou un zeste de citron)

50g de beurre ramolli

sucre glace pour le saupoudrage

mélanger la farine, le sel, le sucre, la fleur d'oranger et les oeufs battus puis ajouter le beurre et pétrir rapidement, former une boule, recouvrir d'un torchon humide et laisser reposer au moins 2h

prendre environ la moitié de la pâte et l'abaisser à 0,5 cm d'épaisseur sur un plan fariné, découper des rectangles ou losanges et faire de même avec le reste de pâte

préparer le bain de friture (170°) (pour voir si la température est bonne, jeter un petit morceau de pâte : l'huile doit faire des bulles) et faire frire les oreillettes : quand elles remontent de la friture, les retourner pour qu'elles dorent (surveiller car elles dorent très vite) et les égoutter sur du papier absorbant, saupoudrer ensuite de sucre glace. Ces beignets se conservent bien dans une boîte en métal.

10/07/2011

cuisine du Sud-Ouest...

voici pour moi les deux recettes qui représentent le plus le pays de ma mère : le Sud-Ouest

1) le tourin à l'ailP1040844.jpg

C'est un potage que faisait assez souvent ma grand-mère du Sud-Ouest...à son tour, ma mère nous régalait quand on était gosses...on aimait bien les petits morceaux de blancs effilochés qui apparaissaient dans le bouillon et les gousses d'ail bien tendres qui parfumaient le potage...L'ail a de grandes vertus, notamment aphrodisiaques ! En Gironde, ma mère me dit qu'on apportait un tourin à l'ail autrefois aux jeunes mariés, la nuit de leurs noces !

NB : on peut supprimer les vermicelles !

pour 4 personnes :

20 gousses d'ail épluchées, coupées en 2 et dégermées

1 cs de graisse de canard

1,5 l d'eau

1 cube de bouillon et demi ou 6 cc de bouillon en poudre

3 oeufs

1 cc de vinaigre de vin

50 g ou plus de pâtes vermicelles (facultatif)

faire chauffer l'eau puis, à ébullition, ajouter le cube de bouillon et réserver

faire revenir l'ail dans la graisse quelques minutes (ne pas trop laisser dorer) puis l'éponger sur un papier sopalin

ajouter l'ail revenu au bouillon et laisser cuire, à feu doux, 25 mn environ (l'ail doit être cuit et avoir eu le temps de donner du goût à la soupe)

ajouter les vermicelles en tenant compte du temps de cuisson indiqué (variable selon les marques)

casser les oeufs en séparant blancs et jaunes, ajouter les blancs au bouillon en fouettant à la fourchette, laisser frémir 1 mn environ (trop cuits, les blancs deviennent caoutchouteux) puis éteindre le feu

mélanger le vinaigre et les jaunes, dans un bol, puis ajouter un peu de bouillon progressivement dans le bol en fouettant afin d'éviter la coagulation des jaunes, reverser le contenu du bol dans le bouillon en mélangeant bien

servir immédiatement avec, si on le désire, des croûtons aillés

2) les pommes de terre sarladaises :

pour 4/5 personnes :

graisse de canard

2/3 gousses d'ail hachées

un petit bouquet de persil plat ciselé

une poignée de gros sel

peler les pommes de terre, les laver et bien les essuyer, les couper en rondelles épaisses (presque 1cm), les faire revenir dans la graisse de canard chaude (chaque rondelle doit être bien à plat) puis les éponger sur un sopalin, faire dorer ainsi en plusieurs fournées toutes les pommes de terre

vider le surplus de graisse, remettre dans la cocotte, ajouter le gros sel, couvrir et faire cuire, à feu doux, 20/25mn en remuant de temps en temps, ajouter le hachis d'ail et de persil 5 mn avant puis poivrer

servir immédiatement

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Sud Ouest  je participe au concours de Cook and Love qui rend hommage à cette région du Sud-Ouest où j'ai passé toutes mes vacances petite dans ma famille maternelle...

 

 

 

 

 

 

 

10/07/2010

la sangria de Ricou

P1040300.JPGC'était un moment de fête : mon oncle Henri, que tout le monde appelait Ricou, préparait plusieurs litres de sangria pour les fêtes de Dax, chaque été ! Ah, la feria de Dax...mes cousins, ma soeur et moi attendions ce moment avec impatience...tous les soirs, c'était la fiesta, bal, rencontres...çà sentait la sardine grillée et le vin de table...on voyait des bandes de gai-lurons chanter à tue-tête...les bandas arrivaient avec tambour et accordéon...et surtout, chez mon oncle et ma tante, les amis débarquaient aussi : Nanou, Eliane, Marie-Claude...la sangria, c'était la spécialité de mon oncle...on sortait la toupine (gros pot en terre de ma grand-mère où on conservait autrefois la graisse du cochon) et là, mon oncle s'activait...je le regardais faire et je l'aidais de mon mieux...la sangria, c'était le signal : le début des festivités allait bientôt commencer ! On la préparait trois jours avant et chaque jour, on vérifiait son taux d'acidité...les voisins avaient leur part eux aussi...ils venaient souvent nous voir ! Au bout de 8 jours, la sangria arrivait à maturité : elle était parfumée...

j'ai goûté plusieurs types de sangria (avec limonade, citronnée, avec du vin rosé...), je reste attachée à la sangria de Ricou...sans doute  par nostalgie mais surtout parce qu'elle...est bonne !!!!

L'eau de vie y est sans aucun doute pour quelque chose, elle vient de mon grand-père qui était bouilleur de cru...je garde précieusement les quelques litres qui me restent...cette eau-de-vie de raisin parfume de façon extraordinaire la pâte à crêpes, les tartes aux pommes, les charlottes...et la sangria ! Autrefois chez mes grands-parents, elle servait à tout : nettoyer les vitres, soigner nos petits bobos (Aïe ! Aïe ! Aïe ! çà piquait !)...

Voici les principes de mon oncle (chacun en pensera ce qu'il veut !) :

pas de citron dans la sangria, le citron fait tourner le vin

pas de glaçons qui apporteraient de l'eau et gâcherait la préparation...il suffit de mettre la toupine au frais 2 h avant de la boire (si on boit en une fois) ou de prélever de la sangria et de la réserver au frais dans une bouteille

le choix du contenant est important : pas de cocotte-minute, la sangria prendrait un arrière-goût métallique

il est important de préparer la sangria à l'avance pour laisser opérer l'alchimie du sucre au contact de l'alcool...pour cela, il ne faut pas la mettre au frigo tout de suite

attention aux morceaux de fruits...au bout de quelques jours, ils risquent de tourner ! Personnellement, je ne trouve pas pratique de boire avec des morceaux...on peut, pour la déco, ajouter une mini-brochette de fruits par verre

et maintenant, voici comment je m'y prends :

pour 30/36 personnes, soit 6 litres de sangria (1 litre = 5 gobelets plastique remplis) :

4 litres de vin rouge (Sidibrahim ou Boulaouane)

2 kg d'oranges à jus (environ 11 oranges et on obtient entre 75 cl et 1 l de jus)

1 l de jus de fruits (moitié jus d'ananas et jus de pêches obtenu par centrifugeuse ou prendre du jus de fruit en pack 100% pur jus et non à base de concentré)

50 cl d'alcool (Cognac, Armagnac ou eau-de-vie)

au moins 600 g de sucre (attention à ne pas en mettre trop...au fil des jours, la sangria s'adoucit)

facultatif : vanille, cannelle

un grand pot en terre d'une contenance de 6/7 litres

Presser toutes les oranges, filtrer le jus obtenu et centrifuger les autres fruits

verser les jus dans la toupine, ajouter le vin, l'alcool, la vanille et le sucre, mélanger doucement pour faire fondre le sucre, couvrir d'un linge pour éviter les moucherons et entreposer dans un endroit frais si possible (mais pas au frigo)

tous les jours, remuer un peu la préparation

au bout de 3/4 jours la sangria est prête à être dégustée ! La réserver 2 h auparavant au frigo

A consommer, bien sûr, avec modération !

Mona

14/03/2010

tourin(s) à l'ail du Sud-Ouest

P1040844.jpgC'est un potage que faisait assez souvent ma grand-mère du Sud-Ouest...à son tour, ma mère nous régalait quand on était gosses...on aimait bien les petits morceaux de blancs effilochés qui apparaissaient dans le bouillon et les gousses d'ail bien tendres qui parfumaient le potage...L'ail a de grandes vertus, notamment aphrodisiaques ! En Gironde, ma mère me dit qu'on apportait un tourin à l'ail autrefois aux jeunes mariés, la nuit de leurs noces ! Si vous voulez en savoir plus sur les vertus de l'ail c'est ICI

Evidemment la cuisine du Sud-Ouest n'utilise pas l'huile d'olive et on peut très bien se passer des vermicelles !

pour 4 personnes :

20 gousses d'ail épluchées, coupées en 2 et dégermées

1 cs de graisse de canard (moi je mets 2 cs huile d'olive...aïe aïe aïe, les puristes vont me tomber dessus !)

1,5 l d'eau

1 cube de bouillon et demi ou 6 cc de bouillon en poudre

3 oeufs

1 cc de vinaigre de vin

50 g ou plus de pâtes vermicelles (facultatif)

faire chauffer l'eau puis, à ébullition, ajouter le cube de bouillon et réserver

faire revenir l'ail dans la graisse ou l'huile quelques minutes (ne pas trop laisser dorer) puis l'éponger sur un papier sopalin

ajouter l'ail revenu au bouillon et laisser cuire, à feu doux, 25 mn environ (l'ail doit être cuit et avoir eu le temps de donner du goût à la soupe)

ajouter les vermicelles en tenant compte du temps de cuisson indiqué (variable selon les marques)

casser les oeufs en séparant blancs et jaunes, ajouter les blancs au bouillon en fouettant à la fourchette, laisser frémir 1 mn environ (trop cuits, les blancs deviennent caoutchouteux) puis éteindre le feu

mélanger le vinaigre et les jaunes, dans un bol, puis  ajouter un peu de bouillon progressivement dans le bol en fouettant afin d'éviter la coagulation des jaunes, reverser le contenu du bol dans le bouillon en mélangeant bien

servir immédiatement avec, si on le désire, des croûtons aillés

voici une variante que faisait aussi ma grand-mère, le tourin à la tomate :

P1040831.jpgpour 4 personnes :

1 gros oignon ou 2 petits, émincés

1 cs de graisse de canard

7/8 gousses d'ail épluchées, dégermées et coupées en 2

1 petite boîte de concentré de tomates (70 g) ou une petite boîte de pulpe de tomate ou mieux, en saison, 2/3 tomates fraîches bien mûres pelées et écrasées

 1,5 l d'eau + 1 cube de bouillon

50 g de pâtes vermicelles (sur la photo, j'ai mis à la place 5 cs de tapioca que ma fille adore !)

faire chauffer l'eau, à ébullition, ajouter le cube de bouillon puis réserver

faire revenir les oignons et l'ail dans la graisse, jeter le gras en trop puis ajouter le concentré de tomate ou la pulpe de tomate et faire revenir quelques minutes, ajouter le bouillon et laisser cuire 20 mn en ajoutant les pâtes vermicelles...c'est tout !

servir de suite !

Bon appétit !

Mona

j'ai d'autres recettes du Sud-Ouest à partager...dés que j'aurai un peu de temps !

 

 

01/06/2009

omelette au four à l'aillet

Dans mon panier, il y a depuis 3 semaines de l'aillet...savez-vous ce que c'est ? C'est un jeune ail pas encore formé...alors, me direz-vous, pourquoi, s'il n'est pas encore formé, l'arrache t-on ? eh bien ce sont des plants d'ail qu'on enlève quand les plants d'ail sont trop serrés, pour permettre aux autres de se développer. L'aillet ressemble à un jeune poireau ou à un oignon nouveau (appelé cébette) Son parfum est subtil et délicieux aussi, cru, dans une salade. P1030174.JPGC'est vraiment une tradition en Aquitaine d'où vient ma mère : chaque premier mai, les gens se réunissent pour manger l'omelette à l'aillet et mon oncle perpétue la tradition : ce jour-là, ils se retrouvent à une vingtaine et c'est une gigantesque omelette qui est engloutie...avec un bon petit vin.

Traditionnellement, cette omelette se fait à la poêle mais je préfère la cuire au four : c'est ultra rapide, elle est bien épaisse et peut joliment se présenter en cubes à l'apéro !

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pour 4 personnes :

8 oeufs

2 cs lait

8 aillets

2 grosses pommes de terre

1/2 bouquet de persil plat, sel et poivre

Faire cuire les pommes de terre à la vapeur, laisser refroidir un peu

Laver les aillets et les émincer, têtes et tiges en petits morceaux, sans les éplucher et ciseler le persil lavé et séché

Casser les oeufs, les saler un par un et les battre avec le lait, poivrer légèrement et ajouter l'aillet, le persil et les pommes de terre coupées en dés

Chemiser un moule rectangulaire avec du papier cuisson et verser l'appareil, faire cuire au four th 200° 10 mn ou encore 180° entre 15 et 20 mn (piquer la lame du couteau : elle peut être sèche ou légèrement humide)

 servir tiède ou froid (c'est délicieux !)

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